L'économie locale repose sur la culture du petit mille, du maïs. On y cultive aussi beaucoup d'autres choses et on pratique l'élevage des animaux domestiques. Mais la plus grande partie de la population travaille dans le secteur informel. La branche d’activité dominante est le commerce (tous commerces de produits primaires et manufacturés confondus). Le revenu annuel par habitant à l’échelle nationale s’élève à 5 462 gourdes (53 gourdes équivalant à 1 €). Mais, les disparités sont importantes entre les régions. Plaine de l'Arbre n'a ni d'eau potable ni d'électricité mais à Anse-Rouge, considérée comme la capitale de Plaine de l'Arbre, il y a une génératrice installée par l'État qui alimente seulement cette petite région. De plus, toutes les routes sont en terre battue. Le taux de migration pour les jeunes de cette commune dont la classe d'âge varie entre 15 à 25 ans est élevé soit 80%.

La plaine de l’Arbre jouait un rôle crucial dans le développement économique d’Haïti avec la production de coton, grâce à la production de coton majoritairement produit à plaine de l’Arbre. En 1957-1958 l’exportation du coton de la République d’Haïti s’élevait à 40000 tonnes. Depuis, elle n’a cessé de diminuer en raison du fléchissement général des cours qui, malgré les hausses épisodiques dont la dernière remonte à 1973-1975, ont provoqué la désaffection pour les plantations. En 1977-1978 la République d’Haïti à Exporter seulement 95 tonnes pour un montant de 286 000 USD. Le déficit commercial pour le coton et les produits de coton était de 4 millions de dollars en 1979-1980 sans tenir compte des importations de vêtements.

La Plaine de l’Arbre pourrait se résumer en quelques mots :

-Des bonnes terres qui supporteraient aisément deux récoltes par an, si elles n’étaient pas soumises à un régime de précipitations irrégulières et insuffisantes, certaines années ne permettent même pas une simple récolte.
-Une population rurale, dense pour une région si pauvre, volontaire et courageuse, habile à la conduite de l’eau quand elle en dispose, sachant tirer parti des maigres ressources agricoles compte tenu des moyens qu’elle possède, mais terriblement isolée, sans formation ni encadrement. -Pour une Plaine de l’Arbre prospère ou la renaissance de la Plaine de l’Arbre nous aimerions trouver des solutions durables en réalisant les projets suivants;
a) La recherche et la mobilisation des ressources en eau,
b) L’amélioration de la condition du monde rural.